LES LARMES NOIRES DE LA TERRE – Sandrine COLLETTE

LES LARMES NOIRES DE LA TERRE

Sandrine COLLETTE

Le Livre de Poche

384 pages

 
Résumé

Moe, 26 ans, hagarde, épuisée, son nourrisson dans les bras, est amenée de force dans un centre d’accueil pour déshérités, surnommé « la Casse ». La Casse, c’est une ville de miséreux logés dans des carcasses de voitures brisées et posées sur cales. Chaque épave est attribuée à une personne. Pour Moe, une 306 grise. Plus de sièges arrière, deux couvertures, et voilà leur logement, à elle et au petit.

Au milieu de l’effondrement de sa vie, un coup de chance, enfin : dans sa ruelle, cinq femmes s’épaulent pour affronter ensemble la noirceur du quartier. Elles vont les adopter elle et son fils. Leur force, c’est leur cohésion, leur lucidité. Si une seule y croit encore, alors il leur reste à toutes une chance de s’en sortir. Mais à quel prix ?

 
Mon avis

C’est le second roman de Sandrine Collette que je lis, et j’ai apprécié de la retrouver. Elle nous fait découvrir une fois encore un personnage pris au piège. A la différence de Théo, personnage principal du livre « Des Nœuds d’Acier », Moe jouit d’un semblant de liberté, toute chose relative…

C’est terrible d’assister à la descente aux enfers de cette jeune femme sans pouvoir l’aider. J’aurai voulu être à ses côtés et lui souffler à l’oreille les bons choix qu’elle devait faire. Hélas, elle est seule et désemparée face à la vie et prendra des chemins qu’elle regrettera. Heureusement, elle rencontrera des femmes qui l’épauleront et la soutiendront, elle et son bébé. Cependant, la Casse lui réservera bien des surprises…

Ce roman nous plonge dans la misère, dans la pauvreté extrême et dans la détresse humaine. Mais il nous parle également d’espoir, de soutien et d’entraide. Et ce sont-là les choses que je retiendrai de ces « Larmes noires de la Terre ».

Lu dans le cadre du PRIX DES LECTEURS 2018 des éditions LE LIVRE DE POCHE.

 

A propos de Sandrine COLLETTE

Sandrine Collette est docteur en science politique. Elle partage sa vie entre l’université de Nanterre et son élevage de chevaux dans le Morvan.

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